
Respirer en conscience et de manière dirigée est essentiel à toute pratique en relaxologie : cela génère de façon naturelle et immédiate une détente profonde.
Sur du moyen terme, la pratique de la respiration équilibre les émotions et le mental, contribue au développement de la connaissance de soi et augmente la vitalité.
La respiration, c’est la vie
Le premier acte que l’on fait en venant au monde, c’est respirer. Sans avoir appris, on trouve de façon innée le bon rythme pour donner aux poumons l’air qui leur permet de faire circuler la vie dans le corps. Bien que l’on puisse survivre pendant plusieurs jours sans aliment ni eau, en revanche on ne peut survivre que quelques minutes sans respirer.
Le stress, une mauvaise posture amoindrissent notre capacité à nous oxygéner générant des tensions musculaires et aggravant les dysfonctionnements physiologiques.
S’ils ont une capacité de 5 litres, seul un demi-litre d’air entre dans les poumons à chaque respiration. Habituellement, la respiration se résume à un processus peu profond et superficiel impliquant seulement la partie supérieure des poumons (respiration thoracique et/ou claviculaire) : parce qu’elle oxygène peu, on dit qu’elle met le corps dans un état de « semi-apnée ». C’est malheureusement la respiration que l’on adopte sous l’influence de mauvaises postures (se tenir bien droit selon les conventions sociales, sédentarité) et du stress (les tensions diminuent l’amplitude de la respiration, contractent l’abdomen empêchant une respiration profonde). Cette mauvaise respiration prive l’organisme d’oxygène générant encore plus de tensions musculaires et aggravant ainsi les dysfonctionnements chroniques (troubles du sommeil, anxiété, dépression, mal de tête, asthme, …).
Apprendre à contrôler notre « force vitale »
Les Grecs considéraient la respiration comme le médiateur de l’âme au corps et nommait le contrôle de la respiration “sagesse du souffle”.
En Extrême-Orient, les Yogis nomment la maîtrise de la force musculaire qui actionne les poumons le « Prânâyâma » : le Prâna étant la force vitale ou le souffle, et le Ayâma le contrôle. Il permet de nourrir chaque partie du corps et de développer la maîtrise du corps et de l’esprit.
Il se compose de 3 phases ayant des rôles bien distincts :
- Inspiration (puraka) : stimulation de l’organisme,
- Expiration (rechaka) : élimination de l’air vicié, des énergies associées et des toxines,
- Rétention du souffle (kumbhaka) : distribution de l’énergie dans le corps entier.
Apprendre à mieux respirer pour prendre soin de soi et augmenter sa vitalité
Si l’on souhaite prendre soin de soi, vous l’aurez compris, il est important de porter une attention toute particulière à cette respiration qui à l’origine de la vie se fait sur 3 niveaux : respiration abdominale, respiration thoracique et respiration claviculaire.
Une respiration complète procure une relaxation profonde et tonifie l’organisme.
Les techniques de respiration visent à allonger la durée de la respiration ce qui a pour effet principal d’augmenter la vitalité par une oxygénation plus longue et par une prise d’énergie plus importante. Elles ont pour bienfaits de régénérer le corps, d’apporter un équilibre émotionnel et de réguler le mental.
Le souffle, élément clé de la relaxation
Porter son attention au souffle est une étape incontournable à tout exercice de relaxation afin de lever les tensions et se mettre à l’écoute de soi. La respiration est soit utilisée comme un exercice à part entière, soit comme un accompagnement à d’autres techniques de relaxologie.
Découvrez immédiatement quelques exercices simples de respiration en cliquant ici !